Historique du Lycée Valin
Les origines du lycée Valin
Au début des années 70, on détache les premiers cycles des lycées pour en faire des collèges et on généralise la mixité. Pour appliquer cette politique à La Rochelle, le lycée de garçons Fromentin devient collège et son second cycle est transféré dans un nouveau lycée mixte, établi sur un terrain de la commune de Périgny, le long de la voie de chemin de fer.
L’administration académique est séduite par une structure métallique, rapide à réaliser et moins coûteuse. Des innovations sont intéressantes : cloisons mobiles, grande salle vitrée polyvalente, transformation facile du réfectoire en salle de conférence…
Le lycée ouvre ses portes en 1974 : il est neuf, élèves et professeurs, peu nombreux, se connaissent. Dès le début, des spécialités : biologie, sciences médico-sociales, grec, puis arts plastiques et expression dramatique sont offertes pour séduire une clientèle qu’un “lycée de banlieue” peut rebuter
Le nom du lycée
Pendant des années, le lycée est appelé “de Périgny” ou de “Villeneuve”. Enfin, après avoir évoqué le nom de Laclos, on se décide pour René-Josué Valin.
Descendant d’un marchand hollandais du nom de Van Lendt, émigré dans L’lle de Ré, René-Josué Valin né à la Rochelle en 1695, étudie le droit à Poitiers, s’installe comme avocat dans sa ville natale, puis achète la charge de procureur à l’Amirauté. Représentant l’Etat dans les affaires maritimes, il publie un Commentaire sur la coutume de La Rochelle et du Pays d’Aunis (1756) et un célèbre Commentaire sur l’Ordonnance de la Marine (1760), fruits de son expérience.Homme de bien, grand travailleur, père d’une nombreuse famille, il s’éteint dans sa maison de campagne de Lauzières en 1765.
Le Lycée au XXIe siècle
Depuis 1974, le nombre d’élèves a doublé. De nouvelles filières ont été créées : BTS biochimiste devenu « Bioanalyses et Contrôles », création de la Classe préparatoire Commerciale, option scientifique…
Les bâtiments d’origine, n’offrant pas la sécurité désirable, disparaissent, laissant place à des constructions neuves.
Depuis la rentrée 1996, de l’ancien lycée, il ne reste plus que des souvenirs.