La rime n’est pas riche...ô fortune ennemie !
L’amour est un grand maître et de mort, et de vie.
Qui des deux aimera mon désir curieux ?
Vous avez des plaisirs si sanglants, si funestes.
Je veux être pendu et j’irai jusqu’au bout.
Tu vas souiller sa couche d’une action si noire.
Venge-toi, punis-moi : mon amour est trop fort.
Je meurs déshonorée ? La ridicule affaire !
Appelle- moi parjure : il faut bien l’amuser !
Il assomme le monde, ce n’est pas un exploit !
On l’a violenté pour votre seul intérêt.
Derrière ce héros ? Un grand extravagant !
Georgette, mignonne, tu veux que je me taise !
Je remets à l’amour un coup d’oeil égaré.
J’ignore sa pensée puisque je le désire.
Il vient de me quitter pour cette politique.
Et j’ai peint à ses yeux un éternel adieu.
Ce bonheur a suivi ? Je m’en vais le chercher !
L’amour n’est qu’un plaisir. Quoi ? Je puis donc jouir !
Arrête ! Arrête ! Prends ce que j’ai dans le coeur !